Après deux mois à l’arrêt, la date du 11 mai ne correspond pas tout à fait à un retour à la normale pour le secteur de l’immobilier. Mais les interrogations sont d’ores et déjà nombreuses pour la reprise. Quel impact la crise économique aura-t-elle sur les projets immos ? Sera-t-il plus compliqué d’investir ? Les prix vont-ils baisser ?

Comment l’activité du secteur reprend-t-elle ?

Des ventes ont pu se finaliser durant le confinement grâce, du côté des notaires, à la mise en place de la signature électronique des actes authentiques et la mobilisation des ag10 Free Magnifying Glass Search Icons Sets (PSD + Vector) » SmashingApps_comences qui, comme mychezmoi, ont continué d’accompagncher leurs clients.

Avec le déconfinement, il va s’agir pour les agences immobilières de traiter les dossiers en cours qui n’ont pu aboutir à cause du contexte sanitaire. Des ventes ont effectivement été bloquées : attente de confirmation d’un prêt, diagnostics immobiliers non réalisés, documents administratifs divers à joindre mais impossible à obtenir à cause du confinement…

Aussi, pour finaliser l’ensemble des transactions mises en sommeil, l’activité pourrait être particulièrement soutenue ces prochaines semaines pour les conseillers immobiliers et le back office des agences. D’autant que les visites immobilières ont repris à partir du 11 mai.

Les offres de biens seront-elles toujours au rendez-vous ?

C’est l’une des conséquences habituelles des crises économiques : dans des contextes complexes, des situations personnelles et professionnelles évoluent.

Des difficultés financières dues au confinement vont apparaître : le chômage partiel qui a touché de nombreux salariés a fragilisé des ménages, des dirigeants d’entreprises souffrent économiquement d’une fermeture ou d’un ralentissement de l’activité, le confinement a pu cristalliser des tensions, sources de séparations…

Autant d’éléments qui peuvent occasionner la vente d’un bien qui n’était pas envisagée avant la crise. De ce fait, des offres inattendues pourraient apparaître dans les semaines et les mois qui viennent.

A contrario, des ménages avec un projet en tête pourraient différer une vente ou un achat et s’octroyer une phase d’observation, à la fois de leur situation économique, du marché immo et du comportement des banques en matière de prêt.

Les prix de l’immobilier vont-ils baisser ?

Il ne faut sans doute pas s’attendre à la grande braderie.

Cependant, des particuliers en quête de liquidité, soucieux de vendre rapidement pourraient être plus ouverts à la négociation et consentir à des efforts sur le prix de vente initial.

Il est cependant difficile d’anticiper sur l’évolution du marché immobilier dans sa globalité, soumis à des influences diverses.savings-2789112_960_720L’incertitude est de mise et les inconnues nombreuses : quels types de biens sont susceptibles d’être plus recherchés après la crise ? Quel impact sur les prix la quête de biens au calme et disposant d’un jardin aura-t-elle ? Comment va se comporter le marché dans les grandes métropoles où les prix avaient tendance à s’envoler ?

Une tendance est cependant apparue au cours du confinement : des citadins pourraient confirmer leur désir de mise au vert dans des villes plus petites ou à la campagne. Avec quelles conséquences sur les prix des biens dans ces secteurs ?

La valeur refuge du logement pourrait en revanche se confirmer et influer sur des choix futurs d’acquisition. L’obligation de rester à la maison a accentué l’importance de s’y sentir vraiment bien.

Les banques seront-elles plus pointilleuses sur les prêts ?

Les taux particulièrement bas appliqués par les banques ces derniers mois vont-ils survivre à la crise sanitaire ? C’est tout l’enjeu des semaines post-confinement pour les acheteurs.

Les derniers chiffres publiés par l’Observatoire crédit logement / CSA indiquent pour le premier trimestre 2020, un maintien du niveau des taux moyens (quelle que soit la durée de prêt) à 1,13%. Un niveau stable depuis l’automne 2019, malgré une légère remontée à 1,15% en mars, puis à 1,17% pour avril. En revanche, l’activité des prêts a bel et bien été perturbée : -13,fabian-blank-786379 % en mars et -25 % en avril.

Il faut cependant garder en tête que les réels effets du confinement sur les taux pourraient se mesurer encore durant les mois à venir.

Plus que jamais la solvabilité des ménages va être passée à la loupe par les banques confrontées à plusieurs impératifs : éviter le surendettement des acquéreurs mais contribuer à la reprise de l’activité immobilière en continuant à octroyer des prêts. Avec prudence.

Pour y voir plus clair, évaluer sa capacité d’emprunt, affiner son projet et trouver la meilleure proposition bancaire, il pourrait bien s’avérer encore plus nécessaire de mettre un courtier dans la boucle pour sécuriser son projet et bien négocier avec les banques.

Va-t-on vers plus de digital dans le secteur immobilier ?

Chez mychezmoi, ça n’est pas une nouveauté. Depuis sa création il y a dix ans, le digital est au Cande_MyCM_Aout016_1273cœur de sa stratégie et de sa relation qualitative avec ses clients : estimation de biens en ligne, photos professionnelles et visites virtuelles, plans en 2 et 3D pour mieux se projeter et éviter les visites inutiles et chronophages, signature électronique des contrats…

Le contexte sanitaire ne fait que confirmer davantage le besoin en digitalisation du secteur et la place de mychezmoi, comme précurseur en la matière.

N’hésitez pas à prendre contact avec nos équipes pour une estimation gratuite de votre bien ou un accompagnement personnalisé dans votre projet d’acquisition : 04 84 25 13 25

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