L’ancienne capitale des gaules a su rester leader en matière d’art de vivre. Du Vieux-Lyon au nouveau quartier des Confluences, panorama d’une cité qui se réinvente chaque jour.

Une ville faite pour la balade

A l’heure de l’éco-mobilité, on découvre avec bonheur que le réseau de transports en commun lyonnais permet de se déplacer très facilement dans toute la ville. Alors, on oublie la voiture et on s’engouffre dans le métro et ses quatre lignes propres comme un sous neuf, avec leurs stations aux ovoïdes très seventies. Dans les quartiers ré-urbanisés plus dernièrement, ce sont les deux lignes de tramway qui prennent le relai pour le transport collectif. Deux lignes de funiculaires subsistent aussi pour grimper sur les hauteurs de la ville, la plus typique étant celle desservant la cathédrale Saint Jean de Fourrevière d’où l’on découvre un panorama exceptionnel sur la ville. Enfin, un réseau très dense de stations de vélo en libre service (Velo’v) ravira les plus sportifs. En piste!

La culture de l’élégance

Comment visiter la ville des soyeux sans faire un crochet par le Musée des Tissus et Musée des Arts décoratifs de Lyon malheureusement menacé de fermeture. Dans ce très bel hôtel particulier, on rend hommage aux maîtres lyonnais qui ont élevé le tissage au rang d’art et l’on découvre toute la modernité de motifs anciens. Au sortir de cette institution, on en profite pour faire du lèche-vitrines au long des belles rues du quartier Bellecour. L’art de la table chez Auguste et Cocotte, les parfums délicats du Paravent, ou les trouvailles vintage d’Art club… Dans la rue Auguste Conte,  les devantures rivalisent d’élégance et de trouvailles pour alpaguer le chaland.

Le bien manger à l’honneur

Ce début de balade nous a ouvert l’appétit. Alors direction la Brasserie Georges à Perrache, une autre institution lyonnaise depuis 1836. Comme écrit sur ses murs, elle célèbre « la bonne bière et la bonne chère ». Grand comme un hall de gare, familles, amis et touristes du monde entier s’y retrouvent pour déguster des classiques de la gastronomie française dans une ambiance de banquet. Et l’on se surprend à applaudir tous les quarts d’heure quand retentit la petite musique de l’orgue de barbarie signalant l’anniversaire de l’un des convives. Après s’être repu de bonnes victuailles (gibier, choucroute, omelette norvégienne), il est temps de se nourrir l’esprit et découvrir le Lyon d’aujourd’hui et de demain dans le quartier des Confluences.

Le nouveau Lyon

Le voyageur qui ne serait pas revenu dans la ville des canuts depuis longtemps ne reconnaîtrait sans doute plus l’ancienne ZAC située au bout de la presqu’île, à la confluence du Rhône et de la Saône. Le centre commercial des Confluences et ses terrasses au dessus d’un petit port de plaisance que l’on enjambe par de fines passerelles donne un sacré coup de vieux aux boutiques d’antan. Face à lui une ribambelle d’immeubles résidentiels dont les façades rivalisent de formes, trames et d’effets matière. Un jeu de Légo grandeur nature auquel se sont prêtés des grands noms de l’architecture et de l’urbanisme pour les bureaux et appartements: Massimiliano Fuksas, MVRDV-Winy Maas, Jean-Michel Wilmotte, Jakob-Mac Farlane, Rudy Ricciotti, etc… L’ancien port industriel Rimbaud et les entrepôts dont la Sucrière accueillent dorénavant des manifestations comme la Biennale d’art contemporain et Les Nuits Sonores, ce qui permet de dynamiser un quartier encore peu animé le soir. La population ouvrière a laissé place aux cadres du tertiaire travaillant pour de grands groupes média et communication comme le Progrès de Lyon, Gl Event, Euronews ou Orange (ces deux derniers facilement repérables par leur cube orange et vert).

Vaisseau futuriste de couleur granit posé à la pointe de la Presqu’île, le Musée des Confluences qui a fait couler tant d’encre est le dernier édifice venu se poser dans ce quartier hi-tech. Si l’on regrette le peu d’espace laissé à la contemplation du fleuve et des paysages depuis les terrasses, on découvre à l’intérieur une muséographie très didactique et pédagogique qui plaira aux petits et grands.

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La ville des lumières

Le jour commence à décliner et la ville enfile sa tenue de soirée tout en classe et élégance. Car à Lyon, les lumières de la ville ne sont pas à la fête qu’une semaine par an mais toute l’année sur les ponts, les édifices publics et bâtiments modernes. Se promener sur les quais où fleurissent les cafés et traverser les ponts illuminés transformerait en romantique le plus punk d’entre nous.

Capitale de la gastronomie

A côté de la Place Bellecour, on pousse la porte du Café de la Cloche pour profiter d’un bon vin chaud et des discussions de ce café-philo avant d’aller se régaler des spécialités locales à L’Ange Di Vin: cocotte de Mont d’or, ris de veau poêlés, tripes à la sauce tomate, cervelles de Canuts et autres réjouissances à partager en petits plats avec un bon Côte Rôtie pour se délecter le palais. Avec plus de trois mille restaurants, vous comprenez vite que Lyon place la barre très haut niveau gastronomie. Le moindre petit bouchon sert une excellente cuisine. Pour clore en beauté cette première journée, un petit tour à la Pêcherie dans le quartier des Terreaux permettra de terminer la soirée en pente douce avec des bons cocktails et les mix du dj résident ou d’un invité.

Révolution architecturale

Au matin du deuxième jour direction l’autre rive du Rhône. Conçu en 1962 par l’architecte Jean Zumbrunnen, l’immeuble 100 Lafayette s’inscrit à l’origine du vaste projet d’urbanisme du quartier de la Part-Dieu. Il symbolise une nouvelle manière de penser la ville et met en pratique les principes de Le Corbusier: les rez-de-chaussée sont rendus transparents par la surélévation des bâtiments sur pilotis implantés au dessus d’un jardin zen, les pièces des habitations sont lumineuses et les appartements traversant.

Le parking silo hélicoïdal juste au dessus des Halles voisines poursuivra cette voie d’une architecture verticale et fonctionnelle. Il va subir une véritable métamorphose dans les prochains mois grâce à l’artiste lyonnais Mengzhi Zheng, l’architecte William Wilmotte et la paysagiste Anne-Laure Giroud qui vont aménager son toit en une vaste terrasse végétalisée de 1800 m2 . Depuis cet étonnant rooftop, vous pourrez admirer la « coquille saint-jacques », l’auditorium en béton hébergeant l’Orchestre national de Lyon, dernier avatar en béton illustrant le mouvement brutaliste et moderne à Lyon à la fin des années 70.

Vous découvrirez aussi la nouvelle skyline lyonnaise. Longtemps star de celle-ci le « Crayon » (tour de la Part Dieu) vient de se faire voler la vedette par la “Gomme” (aka la tour In City) haute de 170 mètres  (202 mètres avec la flèche) inaugurée l’an passé.

L’architecture, c’est bien gentil mais ça ouvre l’appétit. Pour les gastronomes en culottes courtes comme pour leurs parents, les Halles de Lyon Paul Bocuse sont un must. Au long des allées tout ce qui se fait de mieux en terme de commerces de bouches. Le spots idéal pour s’approvisionner en spécialités régionales mais aussi manger sur le pouce coquillages et crustacées, charcuteries fines ou fondue de compétition sur des mange- debout ou tables hautes.

On termine notre périple par une visite du Vieux-Lyon dans lequel les amateurs de gastronomie lyonnaise trouveront énormément de bouchons labellisés par l’Office du tourisme et la Chambre de commerce. A voir aussi le Musée de la Miniature et du Cinéma qui propose dans des petites boîtes des scènes et décors de la vie troublantes de réalisme et de poésie. Installé dans la Maison des Avocats, bâtisse datant du XVIème siècle et classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, il est resté un lieu vivant où des artistes travaillent quotidiennement.

Les charmes de l’ancien …

Non loin de là, le musée Gadagne qui narre l’histoire de Lyon et présente des marionnettes du monde peut représenter aussi une visite intéressante mais seulement si vous ne saturez pas des vieilles pierres. Auquel cas, profitez au moins de son café situé au 4ème étage. Sa terrasse ombragée sous les treilles offre une halte reposante mais prise d’assaut dès les beaux jours. Vous êtes encore en jambes? C’est que vous êtes plutôt sportifs(ves) alors partez à la découverte des traboules, ces petits passages typiques de Lyon qui permettent de passer d’un immeuble à l’autre et passez en revue les vieilles boutiques traditionnelles dont les façades et décors des siècles passés ont été joliment rénovés.

Depuis le quartier Saint Jean, prenez le funiculaire à crémaillère très old school pour une dernière étape incontournable avant la fin de vos 48 heures de visite. Derrière la très belle la cathédrale Saint Jean de Fourrevière vous pourrez dire au revoir à la ville en embrassant du regard tous les édifices que vous avez eu la chance de découvrir.

Et puis, si la ville vous a conquise, n’hésitez pas à découvrir tous nos biens à la vente à Lyon : http://bit.ly/2hF0RqA

 

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